ses grandes chansons:
la,la,la --emission de tele 1966

Lors de cette émission qui lui est entièrement consacrée, Gréco est entourée de quelques uns de ses auteurs et compositeurs, un incroyable plateau rempli de légendes de la chanson française, entre autres : Charles Trenet, Joseph Kosma, Françoise Sagan, Serge Gainsbourg et Pierre Louki. Deux d’entre eux témoignent ainsi :

  • Joseph Kosma : « Vous avez changé le visage de la chanson parce que votre choix est toujours la poésie. La chanson n’est pas toujours poétique et puis vous avez vraiment fait quelque chose de très important. Simplement, vous existez, cela suffit. »
  • Serge Gainsbourg (après avoir interprété La Javanaise) : « Cette Javanaise, qui fut si incomprise parce que j’y parle javanais, je l’ai écrite pour Juliette Gréco et je lui ai donnée aussitôt son retour des Amériques (sic) [parution en mai 1963]. Je pense être un auteur privilégié puisqu’elle m’a chanté et je pense qu’il n’y a pas un auteur digne de ce nom ou au moins ayant un tant soit peu de tenue littéraire qui n’ait souhaité écrire pour elle. »
  • Auprès de Pierre Louki, Gréco se désole que le talent de celui-ci ne soit pas reconnu à sa juste valeur :
    • Gréco : « Moi, ce qui me fait très, très plaisir, c’est que tu as un très large éventail. C'est-à-dire que tu peux aussi bien écrire des chansons comme ça [Les Vrais copains, qu’il vient d’interpréter] ou comme Il y a vingt ans, ou comme Les Sardines, ou comme La Môme aux boutons… »
    • Pierre Louki : « Ça faisait cinq, six ans (ou peut-être même sept ou huit ans) que j’écoutais les chansons de Juliette Gréco et je me disais, enfin, jamais elle ne me chantera… Et puis un vendredi ou un jeudi soir, enfin en tous les cas la veille, j’ai reçu un coup de fil me disant, viens à tel studio à telle heure, on t’enregistre L’Arbre mort. Je n’étais pas du tout au courant et alors j’ai dit, qui est-ce qui m’enregistre L’Arbre mort ? On m’a dit : Juliette Gréco. Et ça, je dois dire que je n’en revenais pas du tout et puis maintenant, je suis bougrement content… » (Gréco chante Sur l’Arbre mort, paroles de Pierre Louki et musique de Colette Mansard, 1963).
Biographe:

En 1939, elle est petit rat à l'Opéra de Paris. Sa mère l'entraîne dans la résistance. Capturée, elle n'est pas déportée à cause de son jeune âge mais elle est emprisonnée à Fresnes. Une fois libérée, elle se retrouve sans ressource à Paris. Elle se rend alors chez la seule personne de sa connaissance résidant dans la capitale, Hélène Duc, qui fut son professeur de français à Bergerac et une amie de sa mère. Elle sait qu’Hélène habite rue Servandoni, près de l’église Saint-Sulpice. Hélène Duc la loge dans la pension où elle-même demeure et la prend en charge.

Le quartier de Saint-Germain-des-Prés est à deux pas de là et, en 1945, Juliette découvre le bouillonnement intellectuel de la rive gauche et la vie politique à travers les Jeunesses communistes. Elle décroche quelques rôles au théâtre (Victor ou les Enfants au pouvoir en novembre 1946) et travaille sur une émission de radio consacrée à la poésie.
En 1949, elle participe à la réouverture du cabaret « Le Bœuf sur le toit » disposant d'un riche répertoire (de Jean-Paul Sartre à Boris Vian…). Elle rencontre cette année-là Miles Davis dont elle tombe amoureuse.[1] En 1951, elle reçoit le prix de la SACEM pour Je hais les dimanches. En 1952 elle part en tournée au Brésil et aux États-Unis dans la Revue « April in Paris ».
En 1954, elle chante à l'Olympia et rencontre son futur époux, le comédien Philippe Lemaire, sur le tournage du film Quand tu liras cette lettre de Jean-Pierre Melville. Ils divorcent en 1956 après la naissance de leur fille Laurence-Marie.

Elle repart pour New York et ses interprétations des plus grands auteurs français enthousiasment les américains. Hollywood la courtise. Elle rencontre le puissant producteur Darryl Zanuck sur le tournage du film Le soleil se lève aussi d'Henry King (1957). Il devient son compagnon, malgré les différences d'âge et de tempérament. Elle tourne dans quelques-unes de ses productions jusqu'en 1961 notamment sous la direction de John Huston et de Richard Fleischer avec Orson Welles comme partenaire respectivement dans Les Racines du ciel (1958) et dans Drame dans un miroir (1960).

De 1959 à 1963 elle se consacre à la chanson, découvre et fait découvrir de nouveaux talents : Serge Gainsbourg, Guy Béart et Léo Ferré.
En 1965, elle tient un rôle de premier plan dans le
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